Démarche citoyenne pour faire avancer la recherche

Un article dans la presse régionale “Sud-Ouest” présente les travaux d’Ufo-science.

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Il le sait, en France, dès que l’on parle d’Ovni (objet volant non identifié), ça rigole, ça se moque et on passe pour un hurluberlu. Pourtant, le Rochefortais, Jean-Christophe Doré, marié et père de famille, n’a rien d’un illuminé, ni d’un doux dingue. Voilà pourquoi ce responsable informatique dans l’enseignement supérieur assume : il s’intéresse aux phénomènes des Ovni et, dans ce cadre, il appartient à l’association UFO-Science.

Origine physique

D’emblée, il prévient : « L’objectif de cette association, présidée par l’astrophysicien et ancien directeur de recherches au CNRS, Jean-Pierre Petit, est d’étudier en laboratoire certains aspects du phénomène Ovni, mais sans a priori sur son origine. » On comprend que ces chercheurs ne courent pas après ET, mais veulent analyser l’origine physique d’une lumière, d’un phénomène aérien non identifié.
« Nous nous disons que s’il se passe quelque chose de bizarre au-dessus de nos têtes, autant mettre des moyens scientifiques pour comprendre. Sans tirer de conclusion, bien sûr ! Mais au moins, nous aimerions arrêter les débats stériles », déclare Jean-Christophe Doré qui a lui même observé une « boule argentée » et des « triangles volants ».

Appel aux citoyens

« En France, les scientifiques ne s’intéressent pas souvent aux Ovni et l’armée classe le sujet secret défense. Nous essayons de combler ce vide en faisant appel à une recherche citoyenne où la bonne volonté suffit », explique le Rochefortais qui, au sein d’UFO-Science, est chargé de la réalisation de matériel scientifique permettant d’accumuler des preuves, comme une caméra plein champ ou une station de poursuite.
Ainsi, l’association reprend une initiative de l’armée américaine, dans les années 50, qui invitait les citoyens à repérer ce qu’on appelait alors « les soucoupes volantes ». « C’est simple et peu coûteux : on place, devant l’objectif de son appareil photo, un réseau de diffraction – ça ressemble à une diapositive – qui permet de décomposer la lumière en ses constituants et d’extraire des informations sur la source émettrice. »

Sur le vif

Car le spectre lumineux est une mine d’informations pour déterminer la composition chimique d’un corps céleste. C’est grâce à lui que les astronomes ont pu savoir ce qui se passe dans les étoiles.
Aujourd’hui donc, UFO-Science lance sa campagne de distribution de bonnettes spectroscopiques. « Cet outil va nous aider à accumuler les preuves, sans courir le risque de photos floues et inexploitables. Car le citoyen volontaire pourra, s’il assiste à un phénomène surprenant dans le ciel, prendre un cliché sur le vif », explique Jean-Christophe Doré.
À charge pour UFO-Science, ensuite, d’analyser l’image. Et de contribuer à mieux comprendre ces objets volants qui restent non identifiés.

Pratique. Pour se procurer une bonnette spectroscopique : cit@ufo-science.com sans oublier le site de l’association :

www.ufo-science.com
Auteur : Kharinne Charov