Projet de Radar Bi-static pour la détection et la localisation d’aéronefs

Le document ayant servi de base à cette étude est un projet proposé par Peter B. Davenport, directeur du National UFO Reporting Center, intitulé : “Using multi-static passive RADAR for real-time detection of UFO’s in the near-earth environment”.

rebondmeteor

La première partie de ce document reprend les points clés du projet. Les parties suivantes correspondent aux applications pratiques commentées pas leurs auteurs.

Présentation du système

Peter.B Davenport, propose la conception d’un système de détection en temps réel d’objets en évolution dans la banlieue terrestre, à l’aide d’un radar passif de type Bistatic en bande FM. Ce système utilise plusieurs récepteurs Radio synchronisés, qui capturent les signaux radio hautes fréquences qui sont réfléchies par ces objets. De part le délai entre les échos, l’utilisation de l’effet Doppler permet de localiser l’objet, de connaître sa vitesse, son accélération et même sa taille. L’analyse du signal, associée à un filtrage, permet de faire la différence entre des aéronefs, des satellites, et des débris d’objets volants non répertoriés. Un tel système permettrait de détecter des objets jusqu’à 26000Km de la surface terrestre.

Le principe consiste à détecter une onde électromagnétique réfléchie. Une telle onde peut être réfléchie sur un objet métallique tel qu’un avion, ou bien sur la traînée ionisée d’un météore. Certains matériaux ne réfléchissent pas les ondes radio, tels que l’air, le bois, le plastique et la plupart des verres. Le signal réfléchi dépend de la taille, des matériaux dont est constitué l’objet, et de la fréquence utilisée pour le détecter.

Il existe deux types de radars :

  • les radars Actifs, où la source de l’émission (illuminateur) est liée au récepteur.
  • les radars passifs, qui utilisent une source radio provenant d’un émetteur “quelconque”. C’est ce type de radar qui nous intéresse en particulier.

Le principe des radars passifs n’est pas nouveau et fait partie de l’arsenal militaire. Comme ils ne sont pas équipés d’un illuminateur, qu’ils n’émettent pas d’ondes électromagnétiques, il sont de facto indétectables.

Pendant une conférence à Seattle, le Professeur John Sarh, Ph.D, du département d’ingénierie électrique de l’Université de Washington, a présenté un radar passif fonctionnel, utilisant la réflexion des ondes radio en bande FM issues de stations d’émission radio ou de TV commerciales.

Ce type de radar a plusieurs avantages :

  • Aucun besoin d’émetteurs spécifiques; il est uniquement constitué de récepteurs
  • Détecte la cible en continu
  • Ne peut être détecté, car il n’est pas équipé d’émetteur permettant de le localiser
  • La détection est possible sur une grande étendue; souvent sur des centaines, voir des milliers de kilomètres
  • Peu coûteux : il est seulement composé d’un récepteur, d’une base de temps, et d’un logiciel de traitement de signal
  • Son utilisation n’est pas soumise à déclaration
  • Il peut être installé n’importe où.

L’inconvénient majeur reste la nécessité d’avoir un système d’analyse de signal performant et en temps réel, ainsi qu’une synchronisation efficace entre les différents récepteurs.

Plusieurs exemples d’utilisation de radar passif existent :

  • La Lune : l’US Navy a commencé une expérimentation en 1954, basée sur la réflexion d’un signal radio sur la surface lunaire. Ce projet fut nommé “Communication by Moon Relay (CMR)”. Son principal objectif était d’établir une connexion entre Washington et Hawaï.
  • Radar au delà de l’horizon : les agences militaires portent de l’intérêt à l’utilisation de la couche ionosphérique (e-region) pour augmenter la portée des communications radio, et par la même d’envoyer un signal au delà de l’horizon

passiveradar

  • Communication par rebond sur les trainées de météorites : les radio-amateurs savent depuis longtemps comment utiliser les gaz chaud créés par la traînée des météores pour communiquer brièvement de très longues distances.

navspadur

  • U. S. Space Command : l’U. S. Navy utilise un système d’antenne connu sous le nom de “The Fence”, “NAVSPASUR”, composé d’éléments répartis de San Diego CA, jusqu’à Ft. Stewart GA. Il est conçu pour détecter et mesurer la trajectoire d’objets tournants autour de la terre. Des émetteurs très puissants (768 kW) envoient une onde continue de très haute fréquence (216.98 mhz), diffusée par une série d’antennes formant une onde en éventail dans l’espace autour de la terre. Lorsqu’un objet pénètre dans ce champ, l’onde réfléchie est automatiquement enregistrée par des récepteurs radios repartis sur la surface du globe. Ce système est si sensible qu’il est capable de détecter des objets de 10 cm à une distance de 27 600 km.

loocheed

  • Lockheed-Martin “Silent Sentry” : Système de surveillance passif tout temps, utilisant les stations FM commerciales comme illuminateurs. Ce système a été présenté en 1998 et cité dans le magasine “The Aviation Week & Space Technology” comme “Technology Innovation Award” en 1999.

eduwash

  • Système passif d’imagerie radar de l’Université de Washington : Radar passif FM pour l’enregistrement des fluctuations de l’ionosphère. Ce système utilise aussi les stations Radio FM commerciales (88 à 108 mhz) comme illuminateur. Le signal est réfléchi sur l’ionosphère et détecté par des récepteurs situés à plusieurs centaines de kilomètres.

Quels éléments constituent un RADAR passif ?

Un radar passif est constitué :

  • d’un récepteur radio FM capable de capter la bande de fréquence 30-230 mhz
  • d’un ordinateur performant, permettant d’assurer en temps réel l’analyse des événements
  • d’une base de temps précise
  • d’une information précise sur le type de signal d’origine
  • d’un logiciel d’analyse de signal capable d’assurer le calcul des infos doppler.

L’auteur nous indique trois types de configuration de radar :

  1. Utilisation des signaux des stations Radio et TV commerciales
  2. Utilisation des émetteurs du système de surveillance le l’US Navy
  3. Adapter le système de détection passif de l’Université de Washington

Les bases du système sont ainsi posées, mais l’auteur de ce projet a oublié une option, qui associée à ces solutions, permet de résoudre le problème de la base de temps et de synchronisation. Cette option sera explicitée en fin de document.

Nous prendrons en compte deux points cités ci-dessus, qui sont la détection de météore et l’utilisation des signaux radio ou Tv commerciales.

Détection radio des météorites

Traduction du site http://www.pubdata.com.au/meteors/index.htm , avec l’aimable autorisation de son auteur (thanks Bruce)

La Terre tourne autour du Soleil à environ 100 000 km/h, donc tout ce qui entre dans son atmosphère risque de souffrir. Un grain de poussière spatiale se retrouve soudainement en friction contre une quantité de plus en plus dense de molécules à environ 100 km au-dessus du sol. Ces frictions arrachent des électrons aux molécules et ionisent une portion de ciel. Le processus de refroidissement peut prendre une fraction de seconde s’il s’agit d’une petite particule de poussière, mais les particules les plus grosses génèrent plus d’énergie, de sorte qu’il peut se passer plusieurs secondes avant qu’elles ne refroidissent. De nombreuses particules sont suffisamment chaudes pour produire de la lumière, c’est la raison pour laquelle nous pouvons voir la trainée.

Chaque météore laisse une brève trace dans la haute atmosphère. Nous pouvons détecter cette lumière en utilisant nos yeux ou un appareil photo, des techniques qui sont fiables aussi longtemps que le ciel est sombre et pas très nuageux. Des détecteurs à infrarouge peuvent aussi fonctionner, mais sont soumis aux mêmes limites que les détecteurs de lumière visible dans les nuages ou la lumière du soleil. Dans le spectre électromagnétique, les choses deviennent plus prometteuses. Les longueurs d’onde ne sont pas submergées par des interférences solaires durant la journée, et peuvent pénétrer la couche nuageuse. Il s’avère que les fréquences dans la bande VHF basse, entre 40 et 150 MHz sont fortement réfléchies. Plus la fréquence est faible, plus longues et puissantes sont les réflexions.

Ce dont nous avons vraiment besoin, c’est d’une fiable et puissante source de signaux VHF et une simple installation de réception. Partout dans le monde il y a des milliers d‘émetteurs VHF 50-100 kW diffusant les signaux d‘émissions de télévision et radio FM, 24 heures sur 24 entre 60 et 108 MHz. Malgré les efforts fournis par les concepteurs d’antenne, une partie seulement des signaux transmis par ces stations voyage près du sol. Le reste des signaux part en altitude, et à moins que quelque chose ne croise son chemin, ils continuent dans l’espace interstellaire, produisant une pollution électronique. De temps en temps, un avion le reflète vers le sol, provoquant des ‘images fantômes sur les écrans de télévision et des grésillements dans les récepteurs FM.

Les avions volent rarement à plus de 10 km au-dessus du sol, si bien que les signaux ne se réfléchissent pas très loin. La distance de transmission normale pour une station TV ou FM est de quelques centaines de kilomètres au mieux; la réflexion sur un avion peut doubler cette distance. Mais le passage d‘un météore se situe entre 60 et 90 km au-dessus du sol, et permet de refléter des signaux jusqu’à 2000 km. Il y a peu de chances qu‘en réception directe, un signal dépasse la portée de 500 km, même par réflexions sur un avion. Les signaux reçus proviendront soit d’un météore, soit de l’ionisation sporadique de l’ionosphère, causée par l’activité solaire. Il est facile de faire la différence : une réception via la couche ionosphérique dure plusieurs minutes voir même des heures, alors qu‘une réflexion sur un météore dure rarement plus de quelques secondes.

Qu’en est-il des interférences ? Les signaux vidéo TV sont en AM, et donc soumis aux interférences provoquées par le bruit électrique. Cela peut être vraiment gênant dans la partie basse des bandes VHF, en particulier s’il y a une route très fréquentés ou un complexe industriel à proximité. Les Récepteurs FM n’ont pas ces problèmes, car à peu près toutes les interférences AM sont retirées par leur étage de filtrage. Dans la pratique, il est probable que la plus difficile source d’interférences à éliminer soit la modulation croisée due à un émetteur puissant voisin. Dans les villes, cela peut être un sérieux défi à surmonter. Certains observateurs utilisent des préamplis avec filtres passe-bande, tandis que d’autres optent pour des approches plus subtiles. La mienne a été de mettre en place un site d’observation au fond d’une vallée à environ 80 km du plus puissant émetteur. Bien que cela ne soit pas nécessairement bon marché, cela fonctionnera.

Choisir un émetteur à écouter

Il faut essayer de trouver un émetteur entre 750 et 1500 kilomètres de votre position, et vérifier que la fréquence soit bien loin de celle des stations locales. Ce n’est pas facile, car dans des endroits comme les États-Unis et l’Europe, il est presque impossible de trouver des canaux libres. Vous devez essayer chaque canal un par un sur votre récepteur (chacun des 200 d’entre eux) et noter celui qui semblent être exempt d’interférences. Employer une station nationale gérée en réseau a l’avantage que son signal peut être comparé au même venant d’un émetteur local. Autrement, il est assez difficile d’identifier une station quand les réflexions durent moins d‘une seconde, et espacées de plusieurs minutes!

Antenne

Pour recevoir des signaux réfléchis relativement faibles, vous avez besoin d’une antenne, mais elle ne doit pas être spectaculaire. Une antenne appropriée est une yagi de trois ou quatre éléments, couplés à une fréquence dans un mégahertz de la station vous avez choisi en tant que votre “émetteur radar”. Elle doit seulement être positionnées à quelques mètres au-dessus du sol; le pointage n’est pas non plus important, étant donné la largeur du lobe avant sur cette yagi.

Il existe de nombreux logiciels pour dimensionner une antenne yagi. Un programme DOS appelé QuickYagi vaut la peine d‘être regardé. Une plus grande antenne apportera plus de signal, mais ce n’est peut être pas une bonne solution si votre récepteur est inondé par d’autres émetteurs. Il est plus utile de mettre un préampli à l’antenne pour augmenter le rapport signal/bruit. Pour le bas prix, la fiabilité, la facilité de la construction et l’utilisation, il est difficile battre le préampli VK5. (N’achetez pas les relais, nous n‘allons pas transmettre !) Cependant, il est difficile d’obtenir des informations sur ce kit, même du site Web de Division du VK5 du WIA. Une conception alternative est décrite sur le site d’Ilkke Yrjola (voir description application ci après).

yagi
Antenne Yagi à 3 éléments calée sur 89 MHz, monté à 7 mètre au dessus du sol. Le préampli est protégé des intempéries dans un morceau de tube

La construction d‘une antenne Yagi nécessite seulement des bases métallurgiques, et le seul problème de conception que j’ai eu concernait l‘étanchéité de la boîte de préampli. Par la suite, j’ai utilisé une petite boîte d’aluminium montée à l’intérieur, d’une longueur de 30 centimètres de 90 millimètres de tube PVC, couverte par un “toit” surplombé de feuille en plastique UV-résistante. Le fond a été laissé ouvert pour faciliter le refroidissement et pour éviter tous problèmes de condensation ou de fuites. L’assemblage est fixé sur la perche de l’antenne. Tous les raccordements sont recouverts d’une bande adhésive et de silicone.

Employez des câbles coaxiaux de qualité pour connecter votre récepteur; ne gaspillez pas d’argent sur les connecteurs bon marché. Évitez les vieux types PL239 et SO239. Des connecteurs BNC ou F styles fonctionnent parfaitement. L’utilisation de connecteur type N n‘est pas recommandé a ces fréquences.

Récepteur

Choisir un récepteur

La configuration décrite ci-dessous est très simple. C’est juste assez pour vous aider à démarrer, mais elle est limitée en raison de la large bande passante de ce type de récepteur. La construire vous permettra de prouver que votre installation fonctionne, de l’antenne jusqu’à l’analyse de données, mais il faudra ensuite travailler en bande étroite afin de récolter des données utiles. Plus de détails sur la façon de faire sont disponibles sur le site de Ilkka Yrjola (regardez dans la section MS observation avec radio VHF et d’ordinateurs. Incl. )

La plupart des autoradios ont une excellente sensibilité et, si que vous ajoutez un préampli à l’antenne, le signal-bruit n’est pas un gros problème. Choisissez un autoradio numérique et rien d’autre. Assurez-vous que la réception FM fonctionne. Un vieux récepteurs FM peut fonctionner, mais il doit être numérique (pour la stabilité) et sensibles. J’ai eu la chance d’acheter deux unités Pioneer pour un coût de 10 $, j’ai donc un autre récepteur avec des performances comparables prêt à prendre la relève si quelque chose se passe mal avec le premier. Si jamais je détecte un deuxième émetteur à suivre, ce récepteur peut être interfacé sur un autre port, ce qui fournit deux fois plus de données. (Voir la note sur les ports jeux et la foudre.)

radiopc

Si vous avez accès à un fréquencemètre ou un récepteur numérique VHF, il convient de vérifier la précision des fréquences de l’autoradio avant de faire quoi que ce soit d’autre. La différence de fréquence de l’oscillateur local est généralement de 10,7 MHz plus haut que la plupart des fréquences de l’autoradio. (Par exemple, si l’écran affiche 100,0 MHz, l’oscillateur local devrait être opérationnel à 110,700000 MHz.) Si la fréquence est plus élevée de deux KHz, essayez un condensateur céramique dans les 2,2 à 47 pF en parallèle du cristal pour le ramener dans les clous.

J’ai construit mon récepteur dans un ancien ordinateur de bureau XT. Il a une bonne alimentation, le boitier est bien ventilé et il y a beaucoup d’espace pour tout monter. Cela rend l’ensemble de l’installation facile à transporter. La sortie d’antenne est connectée à une prise BNC dans une des fentes du panneau arrière, et les 2 fils du câble de données part de la fente à l’ordinateur contenant la carte d’interface (voir photo). Tous les fils électriques 5 et 12 volts sont connectés à un grand bloc domino monté au milieu de l’ordinateur. C’est inélégant, mais de cette façon il est facile de changer les choses sans un fer à souder, et que tout ça est très accessible. L’alimentation pour le préampli de mât est également intégrée (alimente le câble coaxial de la manière habituelle).

Configurer le récepteur

Connectez le haut-parleur de l’ordinateur à un des canaux audio du récepteur de sorte de pouvoir écouter si nécessaire. Vous utiliserez une sorte d’enregistreur de données pour consigner l’heure où notre système capte un signal. Cela signifie que nous avons besoin d’une sortie numérique, une fonctionnalité présente sur tout autoradio.

Nous sommes à la recherche d’un signal Mute ou, à défaut, une ligne AGC. Cela est facile à trouver si vous avez un schéma des circuits, mais il est peu probable que vous aurez cette chance. Prenez le temps de regarder la carte de circuit imprimé. Essayez d’abord d’identifier la section RF (la sortie d’antenne est un bon début), puis le synthétiseur de fréquence (probablement près d’un cristal) et les parties audio. Le signal que vous recherchez ne sera probablement pas dans ces sections, nous savons donc par ou ne pas commencer à chercher. Il est plus probable que ce signal soit à proximité d’un grand circuit intégré contenant les composants de démodulation IF. Il suffit de mesurer méthodiquement la tension sur chaque broche. Trouvez une fréquence d’une station FM et essayer de trouver une broche où le niveau de tension change lorsque vous passez à une fréquence non utilisée. Ne vous laissez pas berner par les tensions qui changent progressivement quand vous changez de fréquence: il s’agira probablement du contrôle de l’oscillateur local. Le récepteur Pioneer que j’utilise, ne semble pas avoir une ligne MUTE, mais l’AGC n’a pas été difficile à trouver. Il varie de +1,40 volts lors de l’absence de signal à +0,05 volts à la réception d’un signal fort.

Interfaçage

Interface de données

Il n’est pas nécessaire de se précipiter pour acheter un convertisseur A/N. Le signal auquel nous sommes confrontés est un signal binaire échantillonné 100 fois par seconde au maximum. Comme cela n’est pas très précis, il suffira de l’interfacer à l’ordinateur à à peu près n’importe quel port. J’ai choisi le port jeux comme il est assez basique électriquement et se trouve être disponible sur ma machine, mais la plupart des configurations utilisent un port COM. (Voir la note ci-dessous.) Si vous utilisez un Mac, son port série sera le choix évident.

J’ai utilisé un ampli op 741 comme comparateur afin de fournir des signaux logiques apte à être envoyé à l’ordinateur, mais le circuit ci-dessous est beaucoup plus facile à mettre en place et est capable de faire face au signal MUTE 0,5 – 5v du récepteur. Si la différence entre les signaux MUTE est faible il sera nécessaire de jongler avec les valeurs 1M/330K au niveau du diviseur de tension à travers l’entrée non-inverseuse pour obtenir une commutation fiable.
L’interface a été construite sur un morceau de veroboard et de l’énergie de l’alimentation XT. Il convient d’utiliser un optocoupleur pour isoler le récepteur de votre ordinateur, et vice-versa.

interface

Tenir l’ordinateur à distance du récepteur

J’ai eu la chance de trouver un DEC 486 bon marché qui a été conçu dans un boitier métal de haute qualité. Est-il utile? Sans aucun doute! N’importe quel ordinateur avec un boîtier en plastique non blindé aura beaucoup de mal à contenir les émissions RF. Même si il a été superbement conçu, il a été nécessaire de mettre un tore de ferrite sur câbles de données (quelques tours figure-8 pour le Haut-parleur). Mettre le récepteur à l’opposé de la salle aussi loin de l’ordinateur que possible, a également beaucoup contribué ainsi que de séparer les câbles de données à l’écart des autres. Cela aurait été beaucoup plus facile et plus propre électriquement si j’avais utilisé du câble de données blindé au départ.

Note: Un autre avantage d’utiliser le port jeux est qu’il vous donne quatre canaux d’entrée pour une adresse de port (201H, les bits 4 à 7). Il est donc facile d’enregistrer des données de plus d’un récepteur. La prochaine fonctionnalité est d’ajouter l’enregistrement de la présence d’orages électriques dans la région, comme une interférence pouvant détruire l’intégrité des données recueillies. Un simple récepteur AM accordé près de 500 kHz (mais sur une station émettrice) et connecté par le biais d’une interface appropriée le transforme en un bon détecteur de tempête. (Tout ce que vous devez noter est les très grandes impulsions.). Les logiciel d’enregistrement test simplement l’état du signal sur le bit du port Jeux utilisé et enregistre l’heure dans un fichier séparé en cas d’orage extérieur Ces données peuvent être superposées au graphique des passages de météorites pour constater une corruption des données causé par la foudre.

Le port Jeux a 4 entrées :

Channel Pin Pin Bit
A 2 4 4
B 7 4 5
C 10 4 6
D 14 4 7

Quand un bouton est relâché, le bit correspondant est à 1.

Quand un boutton est appuyé, le bit correspondant est à 0

+5 volts disponible sur les broches 1, 8, 9 et 15

0 volts sur broche 12.

Enregistrement des données

Bien qu’il existe d’autres solutions, il est évident d’utiliser un vieil ordinateur. Vraiment tous, du moment que vous pouvez conserver les interférences RF loin du récepteur. Même le plus lent XT ou tout premier Mac serait bien. (Si vous utilisez un Mac garder à l’esprit que les shareware Mac pour l’observation des météores semblent être assez rares).

Nous avons besoin d’ordinateur vraiment fiable, quelques Mo d’espace disque ou tout simplement une disquette, et un système d’exploitation qui ne plante pas deux fois par jour. Cette dernière exigence exclut sans aucun doute Win 95 ou 98, qui sont beaucoup trop instable pour ce type d’application. Utilisez MS- DOS dès la version 3,3 ou, si vous devez utiliser Windows, optez pour Windows for Workgroups. Mac Systèmes 6 ou 7 sur Mac. Si vous développez votre propre logiciel, vous seriez fou de ne pas utiliser Linux. Un autre avantage d’un ancien système d’exploitation est que, dans le cas d’une panne de courant, vous pouvez configurer votre machine pour redémarrer automatiquement en quelques secondes. La qualité d’affichage est sans importance, parce que 99% du temps le moniteur ne sera même pas allumé. Une faible consommation d’énergie est importante parce que ce dispositif fonctionnera 24/24. Un vieux portable utilisant une batterie rechargeable serait idéal.

Un logiciel d’enregistrement de données n’est pas si difficile que cela à écrire. On a juste besoin d’enregistrer quand chaque événement se produit et sa durée. Cela signifie l’échantillonnage de la sortie numérique du récepteur à intervalles réguliers.

La plupart des observateurs échantillonnent toutes les 10 à 40 ms, ce qui est dans les possibilités des plus lentes machines. Il est important d’enregistrer les données sur le disque, à intervalles réguliers, de sorte qu’un minimum soit perdu quand (pas « si ») il ya une coupure de courant ou plantage du système. Enregistrer vos données dans un format qui ne vous laisse pas avec des centaines de Mo de données à parcourir chaque mois. Cela peu être amusant le premier mois, mais cela va devenir une corvée inutile. Le but est d’avoir un fichier mensuel de 500K: que ce dernier puisse être sauvegardé sur une disquette. Mon logiciel utilise 16 octets pour enregistrer les temps (exprimée en nombre de secondes après minuit le 1 er Janvier 2000) et la longueur de la trainée en millisecondes. C’est probablement plus que ce qui est nécessaire, mais il s’agit de quelques centaines de kilo-octets par mois et laisse la possibilité d’analyser les données en détail si cela s’avère nécessaire. D’autres observateurs enregistrent juste le nombre de détections ainsi que la durée totale des réflexions toutes les dix minutes, minimum enregistré par le système de la NASA.

Analyse de données

Plus de talent est nécessaire pour écrire un logiciel d’analyse de données. La plupart peuvent écrire quelque chose qui produira un tableau simple et des résumés mensuels comme ci-dessous, tandis que d’autre avec du temps et du talent peuvent créer des applications suffisamment polyvalent pour afficher des jolis graphiques et des tableaux horaires utilisant un éventail de paramètres.

data
Exemple de tableau mensuel, publié dans le forum rec.radio.amateur.space

Notes :

1. Le temps universel est toujours utilisé, vous devez l’horloge de votre système sur l’heure GMT

Si vous pouvez vous passer du plaisir d’écrire votre propre logiciel d’analyse de données, une simple feuille de calcul suffira pour analyser vos données. Les informations les plus importantes sont d’enregistrer, pour chaque dix minutes, combien d’échos ont été détectés, ce qu’a été leur durée totale secondes, et la longueur du plus long écho au cours de cette période. Cette information est mieux sauvegardée dans une variable, séparée par des virgules (CSV) pour importer dans une feuille de calcul. Un exemple de fichier de sortie typique ressemble à ceci:

355530, 0.012, 11, 0.2
355540, 0.002, 4, 0.025
355550, 0.003, 5, 0.075
355560, 0.001, 3, 0.025
355570, 0.005, 5, 0.2
355580, 0, 0, 0
355590, 0, 1, 0.025
355600, 0.005, 5, 0.175
355610, 0.001, 2, 0.025
355620, 0.006, 2, 0.35

  • La première colonne contient le début d’observation en minutes depuis le 1 janvier 2000 à minuit.
  • La seconde colonne contient la durée totale des réflexions en seconde.
  • La troisième colonne contient le nombre de détections sur cette période.
  • La quatrième colonne contient la durée de la plus longue réflexion sur cette période.

Alternatives :

  • Le finlandais Ilkka Yrjola a mis à disposition un logiciel d’exploitation des données pour DOS, avec bien plus d’informations que je pouvais peut-être fournir ici. ( Traduction réalisée avec l’accord de l’auteur )
  • Un autre bon programme Meteor v.4, ( la documentation en français). Son compagnon d’analyse Colorgramme est également disponible, et les deux pourront bien répondre à tous vos besoins.
  • R_Meteor est conçu pour être utilisé avec des cartes Winradio ou avec des cartes son connectées a un récepteur accordé à une station AM. Il affiche la réflexion du à la ionisation et d’autres objets en mouvement à l’origine de réflexions. (Vous pouvez aussi l’utiliser pour détecter les avions à des milliers de kilomètres, mais c’est tout à fait un autre sujet.) Si vous ne parvenez pas à trouver un émetteur VHF pour surveiller, la technique sur ondes courtes pourrait être une bonne alternative.